Avec la flambée des prix, réduire la consommation d’énergie de son restaurant est une piste de rentabilité. Découvrez nos conseils dans notre infographie.
Face à la réalité d’une inflation galopante, les TPE et PME souffrent autant que les ménages français. Le plan de sobriété mis en place en octobre, pour éviter les surtensions hivernales et les “délestages”, ne règle qu’une partie d’un problème plus large.
Selon Engie, la consommation annuelle d’un restaurant est de 34 400 kWh en électricité et 54 000 kWh en gaz naturel. C’est trois fois plus qu’un foyer de 120m2 en termes d’électricité, et 4 à 5 fois plus en termes de gaz naturel … Avec des prix “pro” qui sont également bien différents des prix “particuliers”.
Réduire la consommation d’énergie de son restaurant est une prérogative qui répond à deux problèmes :
- La rentabilité financière – cette gérante d’un hôtel-restaurant en Lozère ferme son restaurant à midi, pas assez rentable pour compenser l’augmentation de sa facture de 400%
- La prise en compte d’une réinvention de son impact énergétique – consommer moins, consommer mieux, consommer responsable
3 postes à cibler pour réduire votre consommation d’énergie
La consommation d’énergie d’un restaurant se répartit principalement entre trois postes : la cuisson, le froid et l’éclairage. Si les chiffres peuvent varier en fonction des sources et des méthodes de calcul, la tendance reste la même : ces trois postes sont les plus énergivores.
1. La cuisson des aliments : le “chaud” est le principal poste de consommation énergétique dans un restaurant. Les fours, les plaques de cuisson et autres appareils de cuisine fonctionnent souvent à plein régime. Adopter des équipements plus efficaces ou optimiser leur utilisation peut réduire la consommation d’énergie.
2. Le froid : les réfrigérateurs et congélateurs représentent également une part importante de la consommation. Adopter de bonnes pratiques, comme éviter les ouvertures fréquentes ou maintenir des températures adaptées, permet de limiter les pertes énergétiques.
3. L’éclairage : bien qu’il semble anodin, l’éclairage représente une part non négligeable de la consommation d’énergie, surtout dans les grandes salles de restaurant. Utiliser des ampoules LED et optimiser l’agencement des espaces pour exploiter au maximum la lumière naturelle peut générer des économies substantielles.
Ces conseils, mêlant bonnes pratiques et bon sens, constituent la base pour une gestion plus sobre de l’énergie dans un restaurant. Dans une démarche plus globale, la transition énergétique s’impose comme une solution incontournable pour garantir la pérennité de l’activité.
Réduire la consommation d’énergie dans un parcours global de transition écologique
Aujourd’hui, la rentabilité ne se mesure plus seulement en termes financiers. Une fois les premières économies réalisées grâce à des ajustements simples, les restaurateurs doivent penser à inscrire leur activité dans une démarche plus large de transition écologique. Ce modèle de sobriété énergétique ne vise pas seulement à réduire les factures, mais aussi à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs et aux exigences réglementaires croissantes.
L’ADEME (Agence de la transition écologique) propose des outils pour aider les entreprises à comprendre leur impact environnemental et optimiser leurs processus. Les restaurateurs peuvent également se rapprocher de leur Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) ou de leur Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé. Ces structures offrent des audits de maturité et des plans sur mesure pour aider les établissements à intégrer des solutions adaptées à leurs besoins.
Pour aller encore plus loin, faites appel à écotable. Les arguments énoncés sur leur site internet sont assez clairs. Leurs recommandations permettent 50% d’émissions de gaz à effet de serre en moins, 30% d’énergie économisée, 50% de biodéchets en moins, 1 litre d’eau économisé par couvert.
De plus, Ecotable est réellement adapté au monde de la restauration – là où les systèmes de l’ADEME pourraient être généralistes et non adaptés à vos besoins. Cerise sur le gâteau : écotable vous permet de bénéficier d’un label qui commence à être reconnu.
La technologie au service de la sobriété énergétique
La transition vers un modèle plus durable ne se fait pas uniquement par le biais de l’équipement ou des pratiques écologiques. Les outils numériques jouent également un rôle clé dans la réduction de la consommation d’énergie. Par exemple, les logiciels de gestion des réservations, comme Guestonline, permettent de réduire les dépenses énergétiques liées à la gestion des clients. Ces solutions optimisent l’occupation des tables et les flux de réservation, ce qui contribue indirectement à une meilleure gestion des ressources.
De plus, la digitalisation permet une gestion à distance plus efficace, réduisant ainsi le besoin de déplacements inutiles. L’intégration de technologies intelligentes dans la gestion quotidienne d’un restaurant contribue à une réduction globale de la consommation d’énergie tout en simplifiant les opérations.
Conclusion : la transition énergétique, un impératif pour les restaurateurs
Face à la hausse des coûts énergétiques et aux défis environnementaux actuels, il est crucial pour les restaurateurs de repenser leur modèle de gestion de l’énergie. Réduire la consommation énergétique ne se limite pas à baisser les factures, mais s’inscrit dans une démarche plus globale de transition écologique. En adoptant des pratiques plus responsables et en se tournant vers des solutions adaptées comme Ecotable ou les outils numériques, les restaurants peuvent non seulement améliorer leur rentabilité, mais aussi répondre aux attentes croissantes de leurs clients en matière de durabilité.
Les logiciels de réservation en ligne, comme Guestonline, vous permettent également de faire des économies et de réduire la consommation d’énergie de votre restaurant. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.